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Similitudes
3 juin 2007

Lumière !

Comme quoi, des fois, il suffit de pas grand-chose… Se forcer, forcer les choses. Partir d’un rien et arriver au tout, tout ce dont on avait besoin pour reprendre sa vie là où elle en était, voire même plus haut encore.

Je voulais garder cet espace pour moi, moi seule. Et éventuellement le laisser libre d’accès à des inconnus. Peu importe. Aujourd’hui j’ai décidé d’en faire mon exutoire. Ma psychothérapie. Et je ne compte plus me cacher. Ni de toi ni de personne. Garder les choses pour soi, j’en ai encore eu la preuve, c’est comme s’attacher soi-même à la corde et se jeter du tabouret.

Je ne serai pas restée dans l’ombre bien longtemps, je te l’accorde. Du moins pas en apparence. C’était le bout de la corde. Pour une fois j’ai réussi à la faire céder. Tu m’y as aidé, mais je suis fière de moi car c’est moi qui ai donné le premier coup de cutter. Et je suis fière de toi car tu as su couper dans le bon sens, même si je ne t’y ai pas aidée.

Mais je l’avoue, j’ai le trac. Je ne laisserai qu’une piste, mais la trouveras-tu ? Comment réagiras-tu ? Sauras-tu te rendre compte que toutes ces choses, même si je les ai pensées, je ne les pense plus ?

Ma maladie, c’est la paranoïa. Tu le sais. Elle me fait souvent dire et penser des choses horribles. Tu le sais aussi. Je pourrais effacer ces horreurs et repartir du début. Ou carrément tout arrêter. Mais je ne le ferai pas, parce que ça a fait partie de moi, et il est important de se souvenir de ses erreurs pour ne pas les répéter. Et je pense que le temps est venu pour moi de me vider de tout ça, de tout ce qui bouillonne en moi depuis tant d’années. De me vider au fur et à mesure de tout ce qui vient se rajouter au fil du temps. Pour ne pas recommencer… Pour ne pas sombrer plus encore. Pour pouvoir continuer de vivre à côté de ça. Déposer le fardeau et ne plus l’avoir sur les épaules, rester légère pour vivre ce qui mérite d’être vécu, parce qu’au fond, même si je me plains, j’ai la belle vie. Je suis juste sacrément douée pour la gâcher. Et tu es sacrément douée pour m’en empêcher… même si je te fais souvent croire que c’est toi qui la détruis. Mais je te l’ai dit, et j’insiste : tu me construis. Le preuve ici même.

Que la lumière soit !

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